Pilotage et mnémotechnique.
Posté : 04 juil. 2010, 13:21
Le pilotage des hélicos RC demande énormément d'apprentissage pour dévelloper les bonnes actions en fonction de circonstances de vol, certains appelleront cela les réflexes, mais je ne pense pas que cela soit le terme juste.
Par situation de vol, j'entends les divers stationnaires de face de coté ou inversés, et les translations inversées ou non avant ou arrière et d'autres cas plus spécifiques à certaines figures
Les réflexes vont vous faire effectuer un geste non réfléchi face à une situation, mais dans le cas d'un hélico ou de très nombreuses situations peuvent être dévellopées, il faut que chaque action soit adaptée à la situation présente. Il faudra donc apprendre toutes ces actions de façon à les mettre en oeuvre à bon escient, et le simulateur est un moyen extraordinaire pour cela.
Le simulateur va donc nous permettre de pratiquer et répéter touts les gestes adaptés à chaque situation de vol jusqu'à ce qu'il soient acquis et reviennent naturellement.
Mais l'acquisition est lente et difficile et souvent de petites astuces mnémotechniques permettent de faciliter cet apprentissage jusqu'au moment ou le geste sera acquis et qu'il n'y aura plus besoin de penser à ce moyen pour mettre en oeuvre la bonne action.
Cela reviendra aussi nous aider lors de la transposition du simu au réel ou souvent un peu de viscosité d'esprit va venir nous handicaper.
Je vais donc répertorier ici les quelques moyens mnémotechniques qui m'ont aidé à progresser et n'hésitez pas à exposer les votres si vous en avez dévellopé.
A noter aussi que je pilote en mode 1, ce qui rend certains moyens caduques en mode 2.
Le vol de coté : lorsque l'on voit l'hélico de coté que ce soit en vol normal ou inversé, en statio ou en translation, en marche avant ou arrière, mettre du cyclique latéral à l'aide du manche vers le coté ou se trouve le nez de l'hélico le fera venir vers vous et du manche vers la queue l'éloignera. A noter que le vol de coté peut se faire sous un angle très fermé ce qui permet d'utiliser ce moyen tant que l'hélico n'est pas parfaitement axé sur vous et cela sera utile pour travailler le statio de face ainsi que le statio dos de face.
Le statio dos de face : on a vu au dessus comment gérer le cyclique latéral(à condition de ne pas axer l'hélico parfaitement sur soi).
on peut facilement gérer le cyclique longitudinal et l'anticouple (en mode 1) en s'imaginant que votre pouce gauche est en fait posé sur le nez de l'hélico et qu'il le fait directement bouger(quand votre pouce bouge le manche vers le haut, le nez de l'hélico monte et l'hélico recule et ainsi sur les quatre axes du manche de gauche.
Le statio dos queue vers soi : je n'ai rien trouvé de spécifique pour ce cas de vol. j'ai donc extrapolé un poil la méthode précédente en laissant l'hélico décalé de 45° au début et en me tansposant face à lui et l'apprentissage s'est alors fait rapidement jusqu'a ce que je puisse me mettre bien dans l'axe.
On peut travailler de même pour passer du statio normal de derrière au statio de face en pratiquant le statio de coté et en venant progressivement de face.
D'ailleurs pour tous les cas de statio il est intéressant de ne pas axer l'hélico pile poil.
Un petit angle d'un coté ou de l'autre permettra de beaucoup mieux apprécier l'assiette longitudinale et la quantité de correction appliquée.
Le vol normal en marche arrière : En marche arrière l'anticouple et le cyclique latéral doivent être actionnés en sens contraire pour coordonner correctement le virage. et je me retrouvais souvent avec des inversions soit d'anticouple soit du cyclique latéral.
J'ai commencé à réussir le vol en marche arrière à partir du moment ou je me suis rendu compte qu'il fallait piloter l'hélico en direction à l'aide de l'anticouple quand il s'éloigne de moi, et à l'aide du cyclique latéral lorsqu'il vient vers moi, il suffit ensuite de croiser le cyclique ou l'AC avec la commance "primaire".
Je rappelle encore ici que ces moyens mnémotechniques ne sont que des hypothèses de départ pour simplifier le travail au simu, mais il faudra avoir acquis totalement la situation de vol, c'est à dire que les actions se fassent naturellement ne plus avoir besoin de penser à ces moyens mnémotechniques avant de passer au réel.
Un simu aura du mal à être le reflet de la réalité, déja qu'en réel on peut prendre dix hélicos équipés pareil et ne pas en avoir deux qui réagiront de façon identique, et même avec le même hélico on peut le trouver très différent d'un remontage à l'autre ou après quelques petits réglages semblant anodins...
Pour commencer au simu et éduquer les doigts ne pas hésiter à prendre une grosse machine bien calme (600 ou 700).
Après on redescent doucement vers le 450.
On peut aussi diminuer la vitesse du simu, touches Keypad + et -
A 80 % cela est un peu moins nerveux et pareil, on remonte doucement ensuite.
Par contre sur phoenix, il faut prendre l'habitude de voler sans le zoom, cela oblige à tenir l'espace de vol plutôt que de prendre l'habitude de laisser la bestiole se balader bien trop loin.
Choisir aussi un terrain avec un axe bien marqué et ne pas en déborder surtout vers l'arrière (zone de sécurité).
Dès que l'on est à l'aise ajouter vent et surtout turbulences(mini 50% sur phoenix et jusqu'à 100%) et au final c'est cela qui rendra le simu plus réaliste.
Le simu est là pour éduquer les doigts mais on aura rarement les mêmes sensations qu'en réel car les hélicos du simu ont deux gros avantages : ils sont parfaitement réglés et ne coutent rien à réparer, mais à force de pratique de l'un et l'autre, la correspondance fini par s'établir quand même avec souvent de bonnes surprises à la clé
Par situation de vol, j'entends les divers stationnaires de face de coté ou inversés, et les translations inversées ou non avant ou arrière et d'autres cas plus spécifiques à certaines figures
Les réflexes vont vous faire effectuer un geste non réfléchi face à une situation, mais dans le cas d'un hélico ou de très nombreuses situations peuvent être dévellopées, il faut que chaque action soit adaptée à la situation présente. Il faudra donc apprendre toutes ces actions de façon à les mettre en oeuvre à bon escient, et le simulateur est un moyen extraordinaire pour cela.
Le simulateur va donc nous permettre de pratiquer et répéter touts les gestes adaptés à chaque situation de vol jusqu'à ce qu'il soient acquis et reviennent naturellement.
Mais l'acquisition est lente et difficile et souvent de petites astuces mnémotechniques permettent de faciliter cet apprentissage jusqu'au moment ou le geste sera acquis et qu'il n'y aura plus besoin de penser à ce moyen pour mettre en oeuvre la bonne action.
Cela reviendra aussi nous aider lors de la transposition du simu au réel ou souvent un peu de viscosité d'esprit va venir nous handicaper.
Je vais donc répertorier ici les quelques moyens mnémotechniques qui m'ont aidé à progresser et n'hésitez pas à exposer les votres si vous en avez dévellopé.
A noter aussi que je pilote en mode 1, ce qui rend certains moyens caduques en mode 2.
Le vol de coté : lorsque l'on voit l'hélico de coté que ce soit en vol normal ou inversé, en statio ou en translation, en marche avant ou arrière, mettre du cyclique latéral à l'aide du manche vers le coté ou se trouve le nez de l'hélico le fera venir vers vous et du manche vers la queue l'éloignera. A noter que le vol de coté peut se faire sous un angle très fermé ce qui permet d'utiliser ce moyen tant que l'hélico n'est pas parfaitement axé sur vous et cela sera utile pour travailler le statio de face ainsi que le statio dos de face.
Le statio dos de face : on a vu au dessus comment gérer le cyclique latéral(à condition de ne pas axer l'hélico parfaitement sur soi).
on peut facilement gérer le cyclique longitudinal et l'anticouple (en mode 1) en s'imaginant que votre pouce gauche est en fait posé sur le nez de l'hélico et qu'il le fait directement bouger(quand votre pouce bouge le manche vers le haut, le nez de l'hélico monte et l'hélico recule et ainsi sur les quatre axes du manche de gauche.
Le statio dos queue vers soi : je n'ai rien trouvé de spécifique pour ce cas de vol. j'ai donc extrapolé un poil la méthode précédente en laissant l'hélico décalé de 45° au début et en me tansposant face à lui et l'apprentissage s'est alors fait rapidement jusqu'a ce que je puisse me mettre bien dans l'axe.
On peut travailler de même pour passer du statio normal de derrière au statio de face en pratiquant le statio de coté et en venant progressivement de face.
D'ailleurs pour tous les cas de statio il est intéressant de ne pas axer l'hélico pile poil.
Un petit angle d'un coté ou de l'autre permettra de beaucoup mieux apprécier l'assiette longitudinale et la quantité de correction appliquée.
Le vol normal en marche arrière : En marche arrière l'anticouple et le cyclique latéral doivent être actionnés en sens contraire pour coordonner correctement le virage. et je me retrouvais souvent avec des inversions soit d'anticouple soit du cyclique latéral.
J'ai commencé à réussir le vol en marche arrière à partir du moment ou je me suis rendu compte qu'il fallait piloter l'hélico en direction à l'aide de l'anticouple quand il s'éloigne de moi, et à l'aide du cyclique latéral lorsqu'il vient vers moi, il suffit ensuite de croiser le cyclique ou l'AC avec la commance "primaire".
Je rappelle encore ici que ces moyens mnémotechniques ne sont que des hypothèses de départ pour simplifier le travail au simu, mais il faudra avoir acquis totalement la situation de vol, c'est à dire que les actions se fassent naturellement ne plus avoir besoin de penser à ces moyens mnémotechniques avant de passer au réel.
Un simu aura du mal à être le reflet de la réalité, déja qu'en réel on peut prendre dix hélicos équipés pareil et ne pas en avoir deux qui réagiront de façon identique, et même avec le même hélico on peut le trouver très différent d'un remontage à l'autre ou après quelques petits réglages semblant anodins...
Pour commencer au simu et éduquer les doigts ne pas hésiter à prendre une grosse machine bien calme (600 ou 700).
Après on redescent doucement vers le 450.
On peut aussi diminuer la vitesse du simu, touches Keypad + et -
A 80 % cela est un peu moins nerveux et pareil, on remonte doucement ensuite.
Par contre sur phoenix, il faut prendre l'habitude de voler sans le zoom, cela oblige à tenir l'espace de vol plutôt que de prendre l'habitude de laisser la bestiole se balader bien trop loin.
Choisir aussi un terrain avec un axe bien marqué et ne pas en déborder surtout vers l'arrière (zone de sécurité).
Dès que l'on est à l'aise ajouter vent et surtout turbulences(mini 50% sur phoenix et jusqu'à 100%) et au final c'est cela qui rendra le simu plus réaliste.
Le simu est là pour éduquer les doigts mais on aura rarement les mêmes sensations qu'en réel car les hélicos du simu ont deux gros avantages : ils sont parfaitement réglés et ne coutent rien à réparer, mais à force de pratique de l'un et l'autre, la correspondance fini par s'établir quand même avec souvent de bonnes surprises à la clé